En cette fin d’année 2018, nous avons été conviés, élèves de spé ciné en khâgne et hypokhâgne, à assister aux quatre jours succédant l’ouverture du festival du film de la Rochelle.
Au programme cette année, après une avant-première de Au Poste présenté par Quentin Dupieux, le festival rend hommage au réalisateurs finlandais Aki Kaurismaki (L’Homme sans passé par exemple, à la fois solennel et amusant ou l’hilarant Leningrad Cowboys Go America) et à l’argentine Lucrecia Martel. De plus s’organisent deux rétrospectives, nous faisant découvrir d’une part le cinéma captivant et allégorique d’Ingmar Bergman, d’une autre, la filmographie moins évidente de Robert Bresson.
Coup de cœur du festival que fut Bergman, émouvant dans Les Communiants où un clerc se confronte à sa religion, métaphorique dans Le Septième sceau où un chevalier brave la mort, jouant aux échecs, expérimental dans Persona, époustouflant dans l’ensemble.
Voyageant avec enfin un focus sur la Bulgarie (The Last Black Sea Pirates qui retrace avec émotion les rêves d’un groupe de marginaux pleins d’espoir), ou par un retour dans les années 30 avec les ciné-concerts où la lumière est faite sur diverses comédies d’époque, accompagnées par un pianiste sur scène, complétèrent ce festival tant surprenant que varié.
Compte-rendu rédigé par Lucas Navarron, étudiant d’hypokhâgne.