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Lycée Guez de Balzac, Place Beaulieu 16 000 Angoulême

Pour cette 47ème édition du Festival de la Rochelle, les élèves de spécialité cinéma en khâgne et hypokhâgne ont été une fois de plus invités à participer aux quatre premiers jours.

Au programme de cette édition, après une ouverture sur It Must Be Heaven de Elia Suleiman, le festival a proposé un hommage aux réalisateurs Jean-François Laguionie notamment avec son film animé le Tableau, à la fois captivant et touchant, ainsi qu’à Dario Argento que nous avons pu découvrir ou redécouvrir sur grand écran à travers sa maîtrise toute particulière du suspense et de l’horreur.

De plus, nous avons pu découvrir trois rétrospectives : la première rendait hommage à Arthur Penn (dont Little Big Man, l’un de ses westerns les plus connus, a d’ailleurs inspiré l’affiche de cette 47ème édition). En abordant des thématiques actuelles concernant l’identité, la question de la rupture avec la société ou encore en traitant de la solitude et du désenchantement, Penn plonge son spectateur dans une atmosphère à la fois philosophique et humoristique.

Les coups de cœur de cette année furent Dario Argento et Victor Sjöström, qui constituaient les deux autres rétrospectives importantes. L’Italien Dario Argento pour sa poignante mise en scène du suspense et son esthétique parfois dantesque du meurtre, nous a impressionnés. Nous avons notamment pu savourer Phenomema (grande claque de ce festival où d’ailleurs toute la salle était conquise) qui retrace le parcours d’une jeune américaine ayant un don avec les insectes et qui évolue dans l’atmosphère pesante d’un pensionnat pour fille en Suisse dans lequel un mystérieux tueur en série sème la panique. Suspiria ou Le Chat à Neuf Queues ont également été marquants. Et, finalement, le Suédois Victor Sjöström nous a bouleversés pour ses récits muets mais tortueux, notamment Le Vent ou encore La Charrette Fantôme dont la poésie et la surprenante maîtrise de la composition étaient soulignées par un accompagnement au piano de Jacques Cambra, effectué sur la scène même du lieu de projection.

Également au programme, une rubrique « mimique en folie », retraçant les carrières de deux acteurs plus populaires : celles de Louis de Funès et de Jim Carrey. Nous n’avons pu assister à la soirée consacré à l’acteur américain mais les grimaces de Louis de Funès nous offrirent une douce nostalgie, nous rappelant notre enfance à travers d’hilarantes histoires frôlant parfois le grotesque.

Ainsi, pour cette 47ème édition, le Festival de la Rochelle n’a cessé de nous surprendre et de nous toucher à travers une sélection riche et variée de films des quatre coins du monde et des âges. Une expérience enrichissante et ludique que même les anciens khâgnes continuent de renouveler tant l’on est amené à vivre une expérience à chaque fois plus unique.

Article rédigé par Lou-Salomé Brizard, Hypokhâgne 2019.

Crédit photo de couverture : Festival de La Rochelle.

Post Author: prepalitt-GuezdeBalzac-16

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