Le programme de l’an prochain est particulièrement intéressant.
Il porte d’abord sur une question d’esthétique qui revient aux fondements mêmes du cinéma : le cadre et le plan. Nous voici invités à retourner à la base du vocabulaire cinématographique pour mieux réfléchir sur les spécificités de cet art.
La seconde question envisage le parcours d’un grand réalisateur : Alain Resnais. Encore notre formulation est-elle erronée dans la mesure où il s’agit de ne considérer qu’une partie de l’oeuvre de ce dernier, celle qui correspond à son travail de cinéaste d’avant 1968. C’est une oeuvre en formation qu’il nous faudra étudier, même si Resnais, au terme de la période qui nous intéresse, a déjà près de vingt ans de cinéma derrière lui.
Repenser, en revenant à ses fondements, ce qui fait l’image et le temps du cinéma ; envisager la naissance d’un créateur, et le dialogue incessant qu’il a pu instaurer avec d’autres artistes, voilà le programme de l’an prochain. Une stimulante aventure de cin